jeudi 23 juin 2011

Running, déménagement, gag

L'année dernière, Maconnard et Madame quittait définitivement Bercy pour emménager dans un petit appart' dans le 11e, qu'ils venaient d'acheter.
Le mois dernier, Maconnard et Madame ont quitté temporairement le 11e pour emménager dans un petit appart' qu'ils louent à Bercy.
L'année prochaine, Maconnard et Madame quitteront définitivement Bercy pour emménager dans un petit appart' dans le 11e, qu'ils viennent d'acheter.
 
J'en ai connu des connards qui achètent et qui déménagent comme on change de voiture ! Mais des comme ça..... jamais !
 
Ne revenons pas sur les raisons qui les motivent à faire tous ces aller-retours. Elles sont de toutes façons injustifiées.
Contentons-nous des faits !
 
Le 16 avril dernier, nous avions donc rdv à 11h chez Maconnard et Madame pour leur déménagement.

Le 16 Avril dernier, c'était aussi l'anniversaire -surprise, en avance, pendant un we entier, organisé par Coyotte Girl- du Dandy.
Pour son anniversaire -surprise, en avance, pendant un we entier, organisé par Coyotte Girl-, le Dandy a eu droit de faire le déménagement du Maconnard. Cool l'anniversaire !
Pourtant, Coyotte devrait savoir que Le Dandy n'aime pas les surprises, que Le Dandy n'aime pas fêter son anniversaire en avance.

Coyotte Girl a voulu organiser mon anniversaire. J'ai refusé.

Le 16 avril dernier, nous avions donc rdv à 11h chez Maconnard et Madame pour leur déménagement. C'était une opération type commando, en effectif réduit. Notre chef d'équipe était évidemment le Sergent René.

La première phase de l'opération était d'identifier la cible : des cartons notés BERCY ; les autres cartons devaient rester à l'appart', et attendre un autre chargement, direction MACON. Subtilité : certains cartons notés BERCY par Maconnard étaient susceptibles de recevoir un contre-ordre par Madame. Dans ce cas, nous devions feinter d’accepter le contre-ordre, puis ex-filtrer discrètement le carton jusqu'au camion.
Au camion, c'est la femme du Sergent qui avait la responsabilité de réceptionner, ranger, caler les cartons.

Compte-tenu du faible nombre de cartons, cette phase s'est faite très rapidement. Par contre, une quantité infinie de petits sacs, et de trucs non-emballés faisaient partie de la mission. Ça, ça a pris du temps... Un vrai travail de fourmis auquel on ne s'attendait pas. Devant l'ampleur de la tâche, j'ai décidé de rester au camion pour aider la femme du Sergent.

Quand le camion fut rempli d'un bazar aussi encombrant qu'inutile, les meubles ont commencé à arriver. On s'est tous très vite mis d'accord pour dire que c'était une connerie, de charger les meubles en dernier. Encore aujourd'hui, je me demande pourquoi les meubles n'étaient pas notés BERCY ? Heureusement, grâce à mon astucieux sens de l'organisation, conjugué au fait que personne n'était là pour me surveiller, j'ai pu trouver une place à chaque meuble, bien calés sur les cartons et sur les sacs.

Et le Maconnard, dans tout ça ? Le Maconnard, c'est une machine à tuer ; il reçoit un ordre, il exécute sans se poser de questions.
Quand le Sergent René lui dit d'emmener le frigo ; il prend le frigo à lui tout seul. Arrivé à l'ascenseur, quand il reçoit le contre-ordre de Madame, il ramène le frigo. Quand Madame lui dit d'emmener les plantes, il descend les plantes. Quand je lui dis qu'il n'y a plus de place et qu'il faut ramener les plantes ; là il préfère que je les ramène moi-même. Il connait ses limites, Le Maconnard.

Et enfin, dernière phase : le déchargement. Là, on déroule. Y'a plus à réfléchir : une équipe pour décharger le camion, une équipe pour acheminer jusqu’à l'ascenseur, une équipe en haut de l'ascenseur pour acheminer jusqu'au nouvel appart.
En plus, c'est au premier, au fond du couloir. Enfin, c'est ce qu'on nous a dit... parce qu'en fait, le premier étage, c'est l'étage qui est après le RDC, mais avant le 1°. Putain ! Une dizaine de cartons acheminés devant le mauvais appart !

Heureusement, ceci n'était qu'un exercice. Le jour J, nous serons prêts !
Le Muet

dimanche 19 juin 2011

Ibérique Fiesta

Ah je vois que nos lecteurs sont des grands curieux de la chose Ibérique ;-). Peut être s’agit-il d’un post d’une soirée endiablée dans une peña parisienne où des femmes se massent le haut du corps avec de l’huile d’olive made in Pérou fraîchement pressée des fesses du Baron…. Ou encore peut-être s’agit-il d’un de ces p’tits restaurants qui proposent des spécialités transpyrénéennes, dans une ambiance enfumée, Guitare manouche et vin qui pique. Le tout accompagné d’une odeur de transpiration émanant des aisselles poilues d’une danseuse de flamenco tapant du pied devant votre table.

Eh bien derrière ce titre de film de boules se cache en fait un post sur le plus grand évènement sportif d’Europe… La finale de la League des Champions ! ;-))

Carredass ne pouvait faire l’impasse sur cette soirée 100% sport entre le FC Barcelone et Manchester United. Mais pour être totalement dans l’ambiance nous avons assisté à cette rencontre en présence d’un des plus fervent supporter du Barca (et jojo player à ses heures) « L’Espagnol » !

Le rendez-vous est pris dans une rue de la Capitale. En bon rider Parisien, J’arrive en scoot et le jette sur le trottoir. Aux couleurs des « blaugrana » l’Espagnol m’indique le bar où nous poser. Nous sommes rejoints par le Muet quelques minutes plus tard.

Juste le temps de se prendre une binch et c’est parti !! Dès les premières minutes le stress gagne notre ami ibérique. Debout, il guette chaque mouvement catalan. Fébrile L’Espagnol retient son souffle quant à l’issue du match…

De son coté le Muet sirote sa bière tranquille. Après une vingtaine de minutes, un espèce de rouquin, la clope au bec, vient s’assoir à coté du Muet. Il commence à lui inventer une histoire de portable déchargé, de rendez-vous manqué et finit par lui demander l’œil torve : « file-moi ton portable faut que je téléphone ». Fidèle sa réputation le Muet ne pipa (middelton) ;-) mot et détourna la tête. Je me sentis alors obligé d’intervenir pour lui faire gentiment comprendre qu’on était des Despérados complètement guedin et que s’il ne voulait pas se prendre une pinte de bière dans le cul il avait intérêt à dégager… ;-)).

Retour au match. La pression monte d’un cran, MU joue sa finale à 100%. Les Manchuniens mettent les catalans sous pression et portent le jeu vers l’avant. De façon surprenante Barcelone semble « dominé » en ce début de partie…. Quand tout à coup, nous entendons des hurlements en provenance du bar d’en face… ?? Surprise de notre côté. Pourquoi ces cris…. ? Soudain ! Ouverture du score pour le FCB !!! Victime d’une « faille temporelle » ;-) notre bar rediffuse le match avec 3 secondes de retard par rapport à celui d’en face, Shit !! ;-).

Pris de panique le souffle haletant, et après avoir lâché une demi douzaine de Bamooooos ;-), l’Espagnol me lance « il faut qu’on change de bar ! ». Dix minutes plus tard re-hurlements en face… et pan 3’’ après but de Manchester ! L’Espagnol s’approche de moi les yeux injectés de sang « pour la deuxième mi-temps on change de bar !! ».

La deuxième mi-temps est sans surprise, Barcelone porte l’avantage à 2 puis 3 « Un pasito pa'lante María » ;-). A chaque but catalan l’Espagnol devient dingue. Il s’accroupit, pose son verre au sol, genoux fléchit et poing serré lançant des Bamos, Bamos, Bamoooos ;-)).

Malgré un sursaut de MU en fin de première période le match fut à sens unique. Le Barca domine l’Europe et s’adjuge une 4ème League des Champions sur un score de 3-1.

L’Espagnol a les larmes aux yeux, sa meuf à froid et le Muet est encore bourré ;-). De mon côté je retrouve ma monture et prend le chemin de mon ranch dans un ride au goût de victoire…

D.

samedi 11 juin 2011

Mexicano Quizz

Quand j’étais petit, il y avait quelqu’un qui me faisait rêver ; dès qu’il apparaissait, les gens étaient heureux. L’espace d’un court instant la vie devenait plus légère, le futur s’éclaircissait et l’impossible devenait possible. Il arrivait sûr de lui, le regard franc, le sourire aux lèvres, il nous regardait droit dans les yeux et d’un geste auguste il faisait tourner son micro ; alors la voix de l’homme que l’on ne voyait jamais annonçait « Mesdames et Messieurs, voici le Juste Prix avec Philippe Risoli !».

J’ai toujours espéré qu’un jour, je pourrai moi aussi briller devant un parterre de fins connaisseurs et ce jour était finalement arrivé. J’allais pouvoir étaler ma science sur des questions auxquelles j’avais déjà les réponses. TF1 ne m’ayant pas cédé les droits des jeux du Tyrolien, du Fakir ou du Coup de Poing ; je me suis entouré des pointures de la création de quizz de la scène parisienne, le fin du fin : Calamity.C, le Dandy, le Muet et le Maconnard.

Les meilleurs je les avais certes, mais encore fallait-il qu’ils soient décidés à œuvrer. Le Maconnard pris d’une envie subite de communier avec ses amis Ch’ti chez Leroy Merlin et de bécher les mottes de belle maman prétexta l’amnésie de la date de la soirée. Le Muet quant à lui allégua une attaque éclaire du virus Ebola issue de son lieu d’alimentation préféré le « Kebab Palace ».

La situation était compliquée mais pas désespérée.

Heureusement, le Dandy en Patrick Roy survolté, se surpassa avec un quizz nous refaisant revivre les années d’or du cinéma et ses moments cultes. Ayant quelques accointances avec le Dandy sur l’age d’or du cinéma français c’est-à-dire les années 70-80 (si, si) je volais de victoire en victoire mais je me fis vite rattraper par l’Indien et Calamity Jannet : le Dandy ayant cru bon d’insérer des films hors de la sainte période.

Pour se rassasier, nos participants purent déguster un florilège de mets à l’agar-agar, leur permettant de se rendre compte que lorsque la texture et la couleur d’un aliment est modifié il est bien difficile de le reconnaitre.

Calaminity.C me fit découvrir que malheureusement d’autres séries avaient été créées après Starsky et Hutch, Tonnerre Mécanique et l’Agence Tous Risques. Bref, j’ai pris une déculottée et comme à Roland Garos on sait toujours qui gagne à la fin donc je ne citerai ni l’Indien et ni Calamity Jannet.


Le Mexicain

vendredi 3 juin 2011

iShits reader ®

Pendant que le Baron était en train de confectionner de l’huile artisanale en serrant entre ses fesses deux noyaux d’olive, pendant que la Caravane à pédales relisait pour la 54ème fois le Magicien d’Oz en ouzbèke, pendant que Chef passait ses dimanches à peaufiner son bronzage sous sa lampe de bureau, nous les Despérados, on s’éclate à Paname !!

Soleil d’août, soirée chaude, pic-nic et Panama. Le Carré d’Ass a décidé de faire une pause dans ses activités et de reprendre la plume pour continuer à soutenir nos amis wanted. Effectivement depuis plusieurs semaines nous avons quelque peu délaissé ce blog au profit de notre vie parisienne, active et ensoleillée.

Mais cet interlude n’était fait que pour mieux revenir sur le devant de la scène et vous balancer encore plus de news !!

Afin de dynamiser un peu ce blog, de lui (re)donner son coté interactif et vous proposer une occupation alternative à vos moments d’oisiveté choisis ou forcés, le Carré d’Ass a décidé de vous mettre à contribution ! Devant notre grosse activité et ne sachant pas par ou commencer, nous vous laissons le choix de vos lectures !!

Au travers de notre tout nouveau service en ligne « iShits reader » ® ;-) nous vous proposons le meilleur du pire des Despérados de Paname !! Faites vos jeux parmi les posts suivants :

- Mexicano Quizz
- MDM ou une soirée entre hommes
- Ibérique Fiesta
- Le Jojo c’est beau
- Running gag déménagement
- Bière ou Cité U ?
- Coup de soleil

Faites-nous connaître vos choix en laissant un commentaire à ce message.

Le post qui aura le plus grand nombre de votes sera publié sur Carredass. Toutefois pas d’inquiétudes, si votre post n’a pas été sélectionné vous pourrez retenter votre chance ;-)

C’est parti, à vous de jouer !!

D.