Nous
sommes Vendredi, il est 20h à Paname. A l’heure où tout le monde revêt son
habit de lumière pour célébrer le Saint Week-end. Moi je marche seul, chargé
comme un âne, direction Aéroport Charles de Gaulle, Terminal 2.
Grâce
à la formidable organisation conjuguée d’Air France et d’ADP, je n’ai eu besoin
que de 2h30 pour embarquer, direction de Tokyo.
Les
10h de ce premier voyage sont passées inaperçues. On dîne, on dort, on déjeune,
puis on atterrit. Il est 18h à Tokyo.
Tokyo,
je connais. J’adore. Les Japonais sont tellement différents. Gentils,
organisés, efficaces. Il parait que certains Japonais, qui visitent la France,
reviennent dépressifs parce qu’ils ne supportent d’être bousculés, agressés,
engueulés, abandonnés. Ce n’est pas le sujet.
20h,
l’avion re-décolle, direction Nouméa (que je crois). Les 10h suivantes sont
passées inaperçues. On dîne, on dort, on déjeune, puis on atterrit (que je
crois).
Les
hôtesses ont juste le temps de débarrasser les plateaux repas, que le capitaine
annonce que l’avion est détourné à cause des mauvaises conditions climatiques à
Nouméa. Mon cerveau ne fait qu’un tour, et je réalise que la Nouvelle-Calédonie
ne compte qu’un seul aéroport, celui de Nouméa. Le moindre détournement va donc
nous envoyer dans une de ces iles désertes du Pacifique. Cf plan détaillé ci-dessous.
Banco !
On fait route vers les Fidji.
Bah,
c’est sympa les Fidji ! Je ne les ai vues que d’en haut, mais je me dis que ça
vaut le coup d’y passer le week-end.
L’excursion
fut brève. Le temps de faire le plein, et on repart pour Nouméa.
Midi,
j’atterris enfin ! Je vais pouvoir me mettre au boulot !
A suivre…
Le Muet
Ton bilan carbone va devenir aussi mauvais que ton bilan sanguin à ce rythme...
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