Cette
petite pause m’a juste laissé le temps de
- regarder la finale de l’euro, diffusée
lundi à 6 heures du mat’ (le concept de soirée pizza, bières, foot ne fait pas
encore partie des mœurs, ici)
- faire une petite plongée dans la
barrière de corail (en cadeau bonus, j’ai croisé les premières baleines de la
saison)
- constater qu’ici, tout coute 50% plus
cher qu’à Paris (et moi qui croyait vivre dans une ville de bourgeois)
- rencontrer mes futurs collègues, et
leur expliquer que les choses allaient bientôt changer !
En me levant, ce sacré jour de mercredi (autrefois appelé jour du Club Dorothée), je savais que la journée serait longue. Non pas à cause du nombre de rendez-vous qui m’attendait avant de m’envoler pour Tahiti, mais parce que je savais qu’en décollant à 20h, j’atterrirais le même jour à 4h du mat’. Sacrée ligne de changement de date ! Quel beau bordel tu as mis dans ma boite mail !
20h,
la routine habituelle : l’avion décolle, on dîne, on dort, on déjeune,
puis on atterrit. A Papeete. A peine sorti de l’avion, le son du youkoulélé,
semble nous chanter « bienvenus au paradis ».
Je
me dépêche de récupérer mes bagages, car Chef, malgré l’heure matinale,
m’attend impatiemment de l’autre côté de la barrière, avec le traditionnel
collier de fleurs. En sortant de la zone de transit, je cherche donc du regard
mon amie dévouée. Malheureusement, tel un enfant qui n’aperçoit pas sa maman à
la sortie de la classe, je constate que Chef m’a oublié.
J’ai
d’abord considéré qu’il s’agissait d’un léger retard, mais voyant tous mes
compagnons de voyage quitter l’aéroport avec leurs proches, et sentant les
chauffeurs de taxi de plus en plus pressants, j’ai décidé d’appeler.
5
minutes plus tard, effectivement, mon amie de l’autre bout du monde arrive avec
le collier de fleurs, prétextant que mon vol était en avance, et qu’elle avait
un problème d’oreille interne.
Si vous voulez savoir ce que je pense, c’est que Chef pense à quelqu’un d’autre en ce moment ! Je connais vos talents d’inquisiteur, et je vous laisse débusquer le nom de l’heureux élu avant la fin du mariage.
Bien à vous
Le Muet
...En faite Chef pensais à OV, et a oubliée Le Muet à l'aéroport ;-)
RépondreSupprimerSaï,
R