Des hauts et débat

En ce moment, c'est la Foire du Trône au Bois de Vincennes. J'ai encore jamais fait la Foire du Trône. Mais cette année, c'est différent, parce que j'habite à 5 minutes à pied. Ce que j'aime à la Foire du Trône, ce sont les montagnes russes : ça monte, ça descend ; et quand on est en haut, on sait qu'on va tout droit vers la descente aux enfers. Bah dans la vie, c'est pareil, sauf qu'on ne sait pas à l'avance quand ça va monter et quand ça va descendre. Les montagnes russes, faudrait les faire les yeux bandés !

Restons sur la vraie vie. Cette semaine, le débat, c'était Hollande-Sarkozy. J'ai dit débat ? J'aurais plutôt dû dire match.
Comme un dimanche soir, tout le monde avait rendez-vous chez moi.
Comme un dimanche soir, il y eu l'avant match, au cours duquel chacun émit sa théorie à propos de la composition des équipes, de l'état du terrain, des tactiques des 2 camps, des forces et des faiblesses de chacun, du futur vainqueur.
Comme un dimanche soir, il y eu le match, peu écouté, mais très largement commenté par le Dandy.
Comme un dimanche soir, il y eu l'après match, au cours duquel chacun confirma sa théorie à propos de la composition des équipes, de l'état du terrain, des tactiques des 2 camps, des forces et des faiblesses de chacun, du vainqueur effectif.

A la grande différence d'un match, les commentateurs ne commentaient pas ; on ne buvait pas de bières, mais du vin ; on ne mangeait pas des pizza, mais des lasagnes de courgettes ; les filles étaient invitées, et elles sont venues.
A la grande différence d'un match, le vainqueur fut connu 4 jours plus tard.

Un débat politique, c'est comme un match, mais c'est pas au Stade de France !

Le Muet

PS : j'espère que M. Hollande a le coeur bien accroché, parce que vu le sommet qu'il vient d'atteindre, je vous laisse imaginer la pente de la descente !