mardi 8 janvier 2013

Gutes Jahr 2013 !

 
B O N N E  A N N E E
 
Le Carré d'Ass vous souhaite une bonne et heureuse année 2013, pleine de projets et de réalisations.
 
May all your whises come true dude !!!
 
 

mercredi 25 juillet 2012

Un métier, une passion

Nouméa, c’est là ! Quasiment au centre du monde.

Ça, c’est le projet sur lequel je bosse. Le Médipôle de Koutio (quand il sera terminé, évidemment).
C’est un complexe hospitalier, à proximité de Nouméa.

Et ça, c’est le chantier à l’heure actuelle.
Y’a encore du travail, forcément. Mais on peut déjà apercevoir mon bureau (fenêtre du milieu, côté mer, dans le bâtiment de droite).

Dans peut-être pas longtemps, j’espère vous envoyer la photo de la villa que j’ai achetée sur les hauteurs de Nouméa, de mon 4x4, de mon bateau, et de la femme que j’ai rencontrée ici.

A bientôt
Le Muet

mercredi 18 juillet 2012

Quelques bonnes raisons de (re)venir en Polynésie

Le climat :

A titre personnel, je n’ai pas choisi la meilleure période pour visiter le Pacifique. C’est l’hiver austral, ici. Un petit 30°C, parfois quelques nuages, un petit vent qui agite le lagon, etc…

Les résidents vous diront qu’ils ont froid…

Pour nous autres, Parisiens… C’est juste génial : il fait beau, il fait chaud, et la mer est à peine moins chaude que l’eau du bain !

La plongée :

Je ne pourrais pas vous dire si c’est mieux ou moins bien qu’ailleurs, parce que c’est mon premier spot. Mais c’est juste génial (comme le climat). On en prend plein les yeux, on taquine les requins, on tire la queue des raies, on joue avec les dauphins.

NB : la plongée est également un grand moment de silence. Je ne vise personne, mais c’est une activité qui ferait du bien à certaines.

Les autres activités :

Y’en a pour tous les gouts ici : surf, windsurf, kitesurf, ski nautique, wakeboard, rando, etc…
Autant vous dire que les potes de Chef sont globalement sportifs et bien tankés !

Seul bémol, le foot est quasi inconnu ici. Quelques terrains de beach soccer, qui sont couramment transformés en terrain de beach volley. Ces Polynésiens n’ont vraiment aucune éducation.

Les potes de Chef :

Une bonne bande de gros cons. Ils vous plairaient !

La sirène en pain d’épice :

A Rangiroa, j’ai eu l’occasion de faire quelques plongées. La monitrice, une jeune et jolie Tahitienne (j’en ai trouvé !), était plutôt sympa... Voire très sympa. Assez rapidement, on papote et on déconne, puis vient le moment où elle veut en savoir plus, et me demande si je suis « résident ».

Vous vous doutez de ma réaction : « pas vraiment, connasse, je viens de Paris ! »

Du coup, elle s’excuse et m’explique que je suis un mec tellement cool et tellement social, qu’elle croyait que j’étais Tahitien.

Alors ? C’est qui le mec le plus cool de Paname ?

La meilleure pour la fin :

Chef ! Evidemment !

A Tahiti, elle sera, à la fois, votre guide du routard, votre chauffeur, votre hôtesse, … votre maman. Je le savais avant de venir, mais c’est tellement bon de le vivre !

Chef, je te dis un grand merci pour tout. J’espère que je serais à la hauteur quand tu viendras à Nouméa. Compte sur moi pour revenir dès l’année prochaine !


Venez !
Le Muet

samedi 14 juillet 2012

Bizarreries du Pacifique

Le plus insoutenable :

Ce qui m’a immédiatement choqué, c’est qu’ici, les gens sont classés dans 2 catégories sociales :
-       les résidents (tahitiens, ou kanaks).
-       Les métros (papous, caldoches). Ce sont des Français de métropole. Qu’ils soient là depuis 2 jours, ou 4 générations.

Vous vous rendez compte ! Ces ploucs de l’autre bout du monde ne font même pas la différence entre un métro de Paris, et un métro de Province. Ici, quand vous dites que vous venez de Paris, on vous répond : « Ah ! De métropole ! »

Mais que fait le gouvernement ? A quoi servent nos subventions, si elles ne servent pas à éduquer ces sauvages, et à propager la culture Française aux 4 coins du monde ?

Retour aux Francs :

Mélanchon est un génie ! Il a compris l’intérêt d’avoir la même monnaie que nos iles du Pacifique.

C’est tellement plus agréable de ne pas être obligé de faire de conversion et d’avoir entre les mains de bons gros billets, avec 3 ou 4 zéros sur chacun d’eux.

Je vote pour !

Ils parlent comme nous :

Bizarrement, en atterrissant à l’autre bout du monde, et en voyant des paysages aussi différents, je m’attends toujours à ce que les gens me parlent en Anglais. Comme n’importe quel étranger ferait avec un touriste que je suis.

Du coup, à chaque fois qu’un Tahitien de demande quelque chose en Français, c’est l’effet de surprise, et je perds les 10 premiers mots de la question.

La légendaire Tahitienne

Mais où se cachent les jolies vahinés, aux formes parfaites, des colliers de fleurs dans les cheveux ?

Elles ont été sournoisement remplacées par de grosses Américaines de 150 kg, qui bouffent comme 4, des frites à chaque repas, parfois assaisonnées d’une demi-plaquette de beurre (sinon, elles ont le gout de l’huile et ce n’est pas très bon).

J’ dis pas qu’ je venais ici pour ça ; c’ que j’ dis, c’est qu’ c’était dans la brochure !

Ici, les heures sont des minutes :

Le temps en Polynésie ne s’écoule pas de la même façon qu’à Paname. Ici, le moindre truc demande ½, voire une journée entière. Faire une plongée d’une heure, aller au village (5km), boire une bière, téléphoner à Air Tahiti, … Autant de choses qui vous demandent des semaines entières si vous voulez toutes les faire.

Rien que de lister toutes ces tâches, ça m’épuise !

mardi 10 juillet 2012

1ers jours dans le Pacifique

Nouméa n’était pas la destination finale de mon voyage. Juste une escale de 3 jours avant d’atteindre Tahiti. Nouméa, j’y reviendrais, mais après.

Cette petite pause m’a juste laissé le temps de
-       regarder la finale de l’euro, diffusée lundi à 6 heures du mat’ (le concept de soirée pizza, bières, foot ne fait pas encore partie des mœurs, ici)
-       faire une petite plongée dans la barrière de corail (en cadeau bonus, j’ai croisé les premières baleines de la saison)
-       constater qu’ici, tout coute 50% plus cher qu’à Paris (et moi qui croyait vivre dans une ville de bourgeois)
-       rencontrer mes futurs collègues, et leur expliquer que les choses allaient bientôt changer !

En me levant, ce sacré jour de mercredi (autrefois appelé jour du Club Dorothée), je savais que la journée serait longue. Non pas à cause du nombre de rendez-vous qui m’attendait avant de m’envoler pour Tahiti, mais parce que je savais qu’en décollant à 20h, j’atterrirais le même jour à 4h du mat’. Sacrée ligne de changement de date ! Quel beau bordel tu as mis dans ma boite mail !

20h, la routine habituelle : l’avion décolle, on dîne, on dort, on déjeune, puis on atterrit. A Papeete. A peine sorti de l’avion, le son du youkoulélé, semble nous chanter « bienvenus au paradis ».

Je me dépêche de récupérer mes bagages, car Chef, malgré l’heure matinale, m’attend impatiemment de l’autre côté de la barrière, avec le traditionnel collier de fleurs. En sortant de la zone de transit, je cherche donc du regard mon amie dévouée. Malheureusement, tel un enfant qui n’aperçoit pas sa maman à la sortie de la classe, je constate que Chef m’a oublié.

J’ai d’abord considéré qu’il s’agissait d’un léger retard, mais voyant tous mes compagnons de voyage quitter l’aéroport avec leurs proches, et sentant les chauffeurs de taxi de plus en plus pressants, j’ai décidé d’appeler.

5 minutes plus tard, effectivement, mon amie de l’autre bout du monde arrive avec le collier de fleurs, prétextant que mon vol était en avance, et qu’elle avait un problème d’oreille interne.

Si vous voulez savoir ce que je pense, c’est que Chef pense à quelqu’un d’autre en ce moment ! Je connais vos talents d’inquisiteur, et je vous laisse débusquer le nom de l’heureux élu avant la fin du mariage.

Bien à vous
Le Muet

samedi 7 juillet 2012

Le Grand Voyage

En attendant le futur blog des « 2 Perles du Pacifique », je profite de ce blog abandonné, pour vous conter ma première expérience dans le Pacifique.

Nous sommes Vendredi, il est 20h à Paname. A l’heure où tout le monde revêt son habit de lumière pour célébrer le Saint Week-end. Moi je marche seul, chargé comme un âne, direction Aéroport Charles de Gaulle, Terminal 2.

Grâce à la formidable organisation conjuguée d’Air France et d’ADP, je n’ai eu besoin que de 2h30 pour embarquer, direction de Tokyo.

Les 10h de ce premier voyage sont passées inaperçues. On dîne, on dort, on déjeune, puis on atterrit. Il est 18h à Tokyo.

Tokyo, je connais. J’adore. Les Japonais sont tellement différents. Gentils, organisés, efficaces. Il parait que certains Japonais, qui visitent la France, reviennent dépressifs parce qu’ils ne supportent d’être bousculés, agressés, engueulés, abandonnés. Ce n’est pas le sujet.

20h, l’avion re-décolle, direction Nouméa (que je crois). Les 10h suivantes sont passées inaperçues. On dîne, on dort, on déjeune, puis on atterrit (que je crois).

Les hôtesses ont juste le temps de débarrasser les plateaux repas, que le capitaine annonce que l’avion est détourné à cause des mauvaises conditions climatiques à Nouméa. Mon cerveau ne fait qu’un tour, et je réalise que la Nouvelle-Calédonie ne compte qu’un seul aéroport, celui de Nouméa. Le moindre détournement va donc nous envoyer dans une de ces iles désertes du Pacifique. Cf plan détaillé ci-dessous.


Banco ! On fait route vers les Fidji.

Bah, c’est sympa les Fidji ! Je ne les ai vues que d’en haut, mais je me dis que ça vaut le coup d’y passer le week-end.

L’excursion fut brève. Le temps de faire le plein, et on repart pour Nouméa.
Midi, j’atterris enfin ! Je vais pouvoir me mettre au boulot !

A suivre…
Le Muet

jeudi 24 mai 2012

Un mariage presque parfait

Tout d’abord, je tiens à remercier les rares lecteurs de ce blog pour leur assiduité et leurs messages de soutient. Par mes derniers post, j’eus cru relancer la fibre épistolaire du Carre d'Ass, mais il est désormais évident que je suis le seul maître à bord.

Je choisi donc unilatéralement le thème du présent post : le mariage.
Le mariage, c'est l'événement par lequel on réunit sa famille et ses amis dans une même journée.

Ca commence par un rendez-vous devant une église ou une mairie, vers 15h30, dans le trou du cul de la France (au delà du boulevard périphérique). Les quelques gens raffinés que nous sommes, sont obligés de se lever à l'aube, pour être à l'heure. Les banlieusards (qui se prennent également pour des gens raffinés) font de même. Et les ploucs, locaux, généralement membre de la famille, piétinent d'impatience depuis 8h du mat'.

Ca continue par une cérémonie, dans laquelle l'animateur explique les risques et les engagements des 2 inconscients ; Chacun applaudit ; Les mamans pleurent ; 4 naïfs signent un registre sans s'intéresser à son contenu ; et quelques cancres suivent le match de foot depuis leur ipad au fond de la salle.

Puis on boit. Ceci qui permet de réunir les gens raffinés, les banlieusards et les ploucs autour d'un sujet commun : ce qu'elle est belle, la mariée !
C'est généralement le moment que choisissent les amis célibataires du marié pour approcher les cousines célibataires de la mariée. Soyez vigilants, jeunes tourtereaux ! Les statistiques parlent d'elles-mêmes ! 20% des couples se forment lors d'un mariage ! N'invitez pas le Gick si vous ne voulez pas qu'il fasse partie de votre famille un jour !

Enfin, le repas puis la soirée terminent cette riche journée en apothéose: les 2 inconscients sont au centre de toutes les attentions, les ploucs dansent au son des années 80, les 4 naïfs se donnent pour dynamiter la soirée, les jeunes couples se concrétisent, et les rares gens raffinés se consolent avec les bienfaits gustatifs du trou du cul de la France.

Certains, ci et là, déduiront à travers ce post, que le mariage n'est pas ma tasse de thé. Ils se trompent, car les soirées de mariage font partie de mes meilleurs souvenir de soirée. Cependant, j'annonce avec grand regret au Grand et à Mlle C, que je ne pourrais assister à leur union sacrée. En tant que peut-être potentiel éventuellement naïf remplaçant non déclaré, je leur souhaite autant d'émotions qu'à tous les inconscients qui m'ont invité à leur mariage.

Ciao
Le Muet